Gaspillage cloud : les factures astronomiques pour le cloud sont dues à des ressources gâchées et à des modèles de paiement « à l’usage », entre autres.
Réduisez considérablement les coûts opérationnels en limitant le gaspillage cloud
Est-ce que vous cherchez l’instance cloud la moins chère ? Vous n’êtes pas le seul. Saviez-vous que lorsque vous recherchez “cheapest cloud instance” sur Google, vous avez 2,2 millions de résultats ? Même si vous pouviez faire le tri et rechercher parmi ces résultats, cela ne ferait pas de vous quelqu’un de plus malin. Parce que l’argent alloué aux instances cloud, “ça dépend” de beaucoup de choses…
Les coûts du cloud public = rien du tout ?
Pendant longtemps, le prix n’était sujet à discussion lorsque l’on utilisait un cloud public. Un prix vitrine de 0,9 centimes par CPU hour. A ce tarif, le fournisseur de cloud public bénéficiait d’un « laisser-passer ». Et, bien entendu, il y avait un argument infaillible : les coûts sont basés sur l’utilisation concrète, ou mieux encore, sur l’activité supportée. Avec l’auto-scaling, qui ajuste les ressources nécessaires aux workloads, c’est quelque chose de fantastique ! Mais souvent, uniquement en théorie. Il paraît que les factures mensuelles des grandes entreprises ont été responsables de plus d’un arrêt cardiaque. Deux raisons : ressources gâchées et “paiement-à-l’usage”.
Gaspillage cloud – une réalité
Dans son rapport “State of the Cloud 2020”, Flexera montre la part de ressources cloud gâchées selon les utilisateurs. Le résultat (peut-être plus une approximation) : 30%. Cela voudrait dire que plus d’un quart des coûts sont inutiles. Un pourboire généreux pour les fournisseurs de cloud public. Flexera estime le réel volume de gaspillage à 35%. Cela peut ou ne pas être vrai. Cependant, c’est une réalité indéniable que les ressources cloud ne sont pas alignées avec leur réelle utilisation. Ce qui veut dire qu’il y a du potentiel d’optimisation de coûts pour le cloud public. Cela devient d’autant plus pertinent lorsqu’une entreprise conçoit une stratégie multi cloud.
Mais le contrôle des coûts n’est pas un sujet simple. Les structures de prix et étendue des services varient selon les fournisseurs. Lors de la définition du CPU hour, les différences sont visibles. Coûts de réseau, performance de stockage, services de management – la complexité des offres de solutions cloud font que le prix est déroutant. C’est le facteur externe qui rend la comparaison directe des prix difficile.
L’autre facteur naît des utilisateurs. Il y a des histoires légendaires où les développeurs « oublient d’éteindre la lumière » – autrement dit, oublient d’arrêter les instances cloud avant le weekend. Pendant que le développeur profite de ses journées off, les ressources du cloud produisent des coûts, au lieu de produire de la valeur.
Facteurs de coûts dans le cloud public
La première étape pour l’optimisation de coûts est la transparence. Dans un monde multi cloud, vous devriez d’abord penser à comment gagner de la transparence automatiquement lors de l’utilisation de divers cloud. Vous pourriez aussi inclure les cloud privés dans cette évaluation de l’usage. Vous serez certainement surpris du potentiel de réduction…
Et si vous voulez faire une clé de bras à ce sujet d’optimisation de coûts, n’oubliez pas qu’il n’y a pas d’équivalence entre CPU hours. La surenchère des fournisseurs de cloud public réduit considérablement la capacité délivrée. Un meilleur critère de décision que le prix serait le ratio prix/performance, qui peut varier considérablement malgré une performance identique « sur papier ». Cela peut être déterminé par le biais de benchmarks. Utiliser chaque cloud public selon ses forces (techniques) est un facteur de succès dans une stratégie multicloud. Si vous pouvez contrôler les coûts d’utilisation des ressources de votre univers multi cloud, vous êtes dans le meilleure position possible.